02/01/2012

"LARS VON TRIER MELANCHOLIA" (tiens c'est comme un titre de Fellini ça...)

ICI EN ARGENTINE LE FILM NE SORT PAS A CAUSE DES DECLARATIONS IRONIQUES DE LVT DISANT A CANNES "OK JE SUIS UN NAZI" (CONTEXTE BIEN PARTICULIER BLA BLA USAGE DE WAGNER BLA BLA S'EST CRU D'ORIGINE JUIVE JUSQU'A UN AGE TRES AVANCE BLA BLA BLA)
L'EFFAROUCHEMENT DE THIERRY FREMIAUX, GILLES JACOB (QUI A L'EXCUSE DE L'AGE) ET FREDERIC MITTERAND (QUI A L'EXCUSE DE L'IMBECILITE) EST UNE PREUVE DE PLUS QUE LE MILIEU DU CINEMA N'EST PLUS EN MESURE D'ACCUEILLIR QUI QUE CE SOIT DISPOSANT DE PLUS DE 3 NEURONES, UN BRIN DE SENSIBILITE ET D'HUMOUR
MELANCHOLIA, TOUT COMME ANTECHRIST, EST UN PETIT FILM SYMPA
MAIS DANS LE CADRE ACTUEL DE NULLITE ABSOLUE, DE NEANT FRIMEUR A LA COOL, DE POST MODERNITE (L'ABSENCE D'ACCENTS SUR MON CLAVIER ME DONNE L'IDEE DE L'ECRIRE SANS ACCENT COMME UNE MALADIE), C'EST UN UN MONUMENT DE COURAGE ET DE VERACITE
C'EST POUR CA QUE J'AI MIS "QUAND IL YAVAIT DES FILMS" POUR L'ADRESSE DU BLOG
SI ILS SE REMETTENT A FAIRE DES FILMS JE CHANGERAIT LE TITRE!
MAIS SI VOUS VOYEZ DES BONS CINEASTES D'AUJOURD'HUI VOUS POUVES EN PARLER, HEIN!
MOI J'AI UN PETIT FAIBLE POUR GUY MADDIN PAR EXEMPLE
IL FAIT DES PETITS FILMS SYMPAS
CE QUI PARAIT ABSOLUMENT INCROYABLE
JE PENSE QU'A UN MOMENT LES JEUX VIDEOS VONT PASSER A L'AGE ADULTE
ET LA CREATION VA REPRENDRE
MAIS CA NE NOUS CONNECTERA PAS FORCEMENT AVEC LE REEL
ALORS D'UNE CERTAINE MANIERE LES FILMS D'AUJOURD'HUI SE TOURNENT AVEC LES YEUX
PLUS INTERACTIF TU MEURS!
DES MILLIARDS DE FILMS SE TOURNENT A CHAQUE MOMENT EN TRES TRES HAUTE DEFINITION, AVEC AROMES ET SENSATIONS!
MAIS BON MOI JE VAIS JUSTE PARLER DES VIEUX FILMS
TIENS KEN RUSSEL EST MORT

4 commentaires:

  1. Melancholia, en fait, c'est un long film grandiloquent, avec trop de post-prod et des bouts de bois.
    moi, voyez, dans la vie, j'aime que les choses soient simples, même la fin du monde.
    bisou bisou !

    RépondreSupprimer
  2. Alors Melancholia en fait, je ne sais pas très bien pourquoi on en parle encore... Peut-être parce-que ça pourrait entrer dans "les plus belles escroqueries de l'histoire"?
    UNE CHOSE QUE JE NE SUPPORTE PAS: QUE L'ON ME PRENNE POUR UN DEMEURE! et Lars excelle en la matière... ce n'est pas la première fois mais là il a frappé fort! "tiens t'as pigé le thème que je développe depuis 1h23? oui? t'es sûr? bah attends, j'vais quand même faire un tour des peintures traitant du même thème que j'ai chopé dans un bouquin de Gombrich histoire d'être bien sûr...", et ce n'est qu'un exemple, les recenser tous prendrait deux fois le temps du film.
    Tout ce joli foutage de gueule desservi par des acteurs talentueux bien en vogue, incarnant des personnages bien caricaturaux (comme toujours chez lui, encore une fois, non, chez Lars, la nature humaine n'est pas très complexe),"remarquable performance de untel et unetelle"noteront les critiques, je pense que les pigistes des cahiers du cinéma sont tous abonnés de force à psychologie magasine depuis 15 ans, ce doit être pour ça...

    Et puis, vraiment, merci! le discours sur la simplicité, la petite cabane de trois bouts de bois pour protéger de la fin du monde, l'anti-film catastrophe à ouate mille dollars et à la post-production qui double le prix du film, rendant un truc encore plus moche qu'un Tim Burton! Chapeau, l'arnaque est parfaite! rien à dire!

    RépondreSupprimer
  3. taratata ! chez Lars, c'est pas une figure de la simplicité, la cabane, c'est l'imaginaire, l'imaginaire d'enfant contre la procédure bourgeoise.
    je ne le sauve pas pour autant, qu'il finisse, lui et son monde où des blondes font pipi en robe de mariée dans des plans de jardins resucés de L'Année dernière à Marienbad tout ça baigné dans un irisé lunaire !

    RépondreSupprimer
  4. mouais...l'imaginaire infantile n'est-il pas fait de trois bouts de ficelle pour se prendre pour un super-héro? je crois que c'est précisément ce que je disais... mais bon... et oui en effet, c'est bien pour lutter très efficacement contre la procédure bourgeoise aussi, ce qui, vu le budget du film et le comportement de son réalisateur l'enfonce encore plus.
    Pas vu Marienbad, mais à ce qu'il semble, oui, ça a l'air bien pompé...
    Et je me remémore toutes les scènes super subversives telles: envoyer chier le patron, baiser le type qui ne sert à rien, etc... etc... gwrafffff... vomito...

    ERRATUM du précédent post: "chopées"

    RépondreSupprimer